Les vidéos complètementWTF

  • WTF, pour What The Fuck – ou What The Fap. Le WTF a toujours constitué l’ADN du porno. Des parodies les plus incongrues aux tags les plus insensés, ces trois lettres sont là pour nous rappeler que le mot “fuck” a bien des significations. Depuis avril 2006, le site eFukt compile les plus exquises miscellanées du cul zinzin – en gros, les moments les plus gênants. S’y entrecroisent cartoons trash, baises foirées, prolapses cocasses, fantasmes glauques, libido et bides. Une sorte de Vidéo Gag du porno qui ne cesse de nous fasciner d’épisode en épisode et d’alimenter la culture web la plus alternative – celle des mèmes et des forums nerdy. C’est d’ailleurs le public qui alimente en majorité ce site où le fail l’emporte souvent sur le fap.

    Sur le petit monde du WTF flottent les parfums ancestraux des fétichismes japonais, cette belle culture faite d’écarts à la norme et au consensus. On pense en vrac au léchage de poignées de porte, au culte des petites culottes et à l’oculolinctus. Colonne vertébrale du What The Fuck, la règle 34 (rule 34 pour les purs et durs) est là pour nous rappeler que “si ça existe, la version porno aussi” (If it exists there IS porn of it). Que vous soyez férus des Simpson ou de Dragon Ball Z, de Naruto ou du Bus Magique, les versions XXX – animées ou non – de ces séries cultes existent bel et bien, sachez le. Le but du porno WTF étant de flinguer le peu d’innocence que l’on a encore en soi, autant passer directement au grill les souvenirs de notre enfance !

    Le gros souci avec le what the fuck c’est qu’à l’instar du tag parfait ou de l’amour, il dépend de la sensibilité de chacun. D’aucuns, sevrés aux ero guro nansensu, seront des plus exigeants quand il s’agira de cataloguer un hentai comme “WTF”. D’autres, très bon public, désigneront n’importe quel pastiche LOL des studios Woodrocket comme un porno WTF (en particulier SpongeKnob SquareNuts, détournement weird de Bob l’éponge). De Poke A Ho (pour Pokémon Go) à Fuckurama (bon là, ça va), c’est autant sur la vitalité de la pop culture que sur le goût des geeks pour le WTF que le producteur Lee Roy Meyers mise pour convaincre. Bref, comme les Pokémon, les boulards what the fuck sont partout. Attrapez-les tous !