Nuit noire

Fap sélectionné par Shannasha88 le 16 Nov 2016

Ce récit a gagné le concours d’histoires érotiques organisé par Le Tag Parfait et Chuchote-moi dans la catégorie Twitter. Si vous voulez nous proposer vos récits, n’hésitez pas à nous contacter par mail : hello@letagparfait.com.

J’ai beaucoup trop bu ce soir. Une demi-bouteille de vodka, je n’ai pas l’habitude.

C’était une boite africaine et apparemment ils ne boivent pas de rhum, il n’y en avait pas. La vodka… C’est plus fort, ça ne pardonne pas.

Il m’a renvoyée chez moi dans un Uber tel le boulet qui ne peut pas finir la soirée.

Je suis rentrée, j’ai commencé à parler seule, à avoir envie de partager sur #twitter pour que les follows suivent ma décadente soirée… Puis je me suis sentie de plus en plus mal et j’ai même vomi un bon coup. Ça faisait longtemps que ce n’était pas arrivé ça, ah oui, une vraie bonne cuite.

Une heure après, il est rentré.

Moi, sur le lit j’essayais de faire bonne figure mais je ne pouvais m’empêcher de laisser aller quelques gémissements.

J’étais encore en habits de soirée, rouge à lèvres couleur sang et tee-shirt noir au décolleté faussement lacéré, jupe moulante élastique.

Il a éteint la lumière, s’est couché. Il n’avait pas bu une goutte d’alcool, lui.

Quand j’ai senti son corps chaud et sa peau noire satinée, je me suis roulée en boule, plaquée contre lui, j’avais besoin de sa chaleur.

Je me sentais moins mal qu’auparavant mais toujours ce besoin irrépressible de gémir, geindre à n’en plus finir.

Impossible de ne pas caresser ses jambes de mes jambes, ondulant de tout mon corps pour sentir et ressentir encore ce contact charnel, une sorte d’immense caresse répétée encore et encore, des pieds à la tête.

Ce n’était plus moi, c’était mon corps qui pensait pour moi, bougeait pour moi.

J’ai compris que ça l’excitait, lorsque ma main allant et venant tout le long de son corps, a senti son membre durcir…

J’ai continué d’insister, ma main était droguée de son sexe, attirée comme par un aimant. Elle n’existait que pour une chose : le faire bander.

Dans les brumes de l’alcool, je m’entends parler, au milieu de mes gémissements :

« Ça t’excite….hann…tu es dur… »

Et là, il n’a plus tenu il s’est redressé, m’a remonté les jambes et m’a pénétré. A ce niveau-là, plus besoin de préliminaires.

Il allait et venait encore et encore et moi je ne faisais pas de manières. Je ne pensais plus à rien à part me laisser prendre, laisser cet homme me prendre et couler son sexe en moi. Nous n’étions plus que cela. Un emboitement parfait tel un GIF envoûtant de culture porn.

Nous étions dans l’obscurité totale, j’étais toute à mes sensations charnelles et je savais que lui aussi…

Mes gémissements étaient entrecoupés d’onomatopées de satisfaction, de mots.

Des mots qui devenaient de plus en plus crus :

« Oui….c’est bon, hann c’est tellement bon…continue…baise moi….oh oui vas-y baise moi s’il te plait… »

Tout cela en me touchant, sans manière là encore.

Tantôt ses mains, tantôt ma main qui tiraient, étiraient mes tétons ; mais toujours ma main droite stimulant mon clitoris, ma drogue.

Encore et encore…

Puis,

Il a joui…

Mais j’en voulais encore et lui aussi…

Je l’ai sucé passionnément, j’ai gobé ses belles boules, le laissant forcer ma nuque à faire des gorges profondes, bavant, crachant comme une diablesse.

Son sexe s’est redressé très vite.

Je ne sais pas ce qui m’a pris… Je suis montée sur lui, j’avais envie de le posséder, de le dominer.

Je l’ai chevauché et tout naturellement, je lui ai enserré la gorge de ma main droite, initiant dans le même temps, les balancements de mon bassin.

Je lui enserre sa gorge plus fort, j’accélère ma chevauchée, ma main gauche le gifle. C’est la première fois que je fais ça et ça me semble tellement naturel.

Il aime. Je l’entends dire « ouii »… Je recommence, une autre baffe, plus forte… Toujours ma main droite l’étranglant, je lui dis que je le baise, que c’est moi qui le baise.

Je lui demande si il aime ça et il me répond que oui… En gémissant.

Je le domine et je prends un pied pas possible à le faire. Je m’entends parler et j’ai l’impression d’être la voix même du Vice personnifié.

Et là, retournement de situation ; il me soulève et reprend son rôle de mâle, il me met en levrette sans ménagement.

Docilement et comme je sais ce qui m’attend, je prépare la zone de non-droit avec un doigt baveux, deux doigts, mais il ne me laisse pas le temps, il me pénètre.

Je crie.

Je m’aplatis visage plaqué au lit, croupe relevée, totalement offerte.

Il continue et moi je gueule mon plaisir, tant pis pour les voisins.

Mais à moment donné, c’est trop pour moi. Je lui demande de la mettre plus bas, mais au lieu de ça il commence à me doigter.

« Ohhh.. ..oui….encore…oh… »

Il a touché mon point sensible…

« Encore…..doigte-moi à fond vas-y… »

Étrangement je vois une lumière, je tourne la tête et me rends compte qu’il est en train d’éclairer ma croupe et ses doigts qui vont et viennent en moi. La pensée me traverse qu’il est peut-être même en train de filmer, ce qui rajoute encore une dose à mon excitation.

« Ouiouioui…c’est trop bon…encore plus…fiste-moi…oui j’en veux encore…oh s’il te plait vas-y à fond….fiste-moi j’ai envie…s’il te plait, oh s’il te plait… »

Me voilà en train de l’implorer de me pénétrer avec sa main toute entière, je veux la sentir me remplir… Tellement fort…

C’est indubitablement l’alcool qui me fait autant parler, impossible de ne pas traduire mes pensées en mots ce coup-ci. L’expression même de la désinhibition totale.

Puis mes jambes ne tiennent plus. Je m’allonge, jambes ouvertes, il se met en face. Toujours en éclairant mon sexe rasé, il me dit de me caresser.

Je ne me fais pas prier… Je me doigte et sens que je suis prête à gicler, j’hésite une seconde ; ce n’est pas drôle de dormir sur un lit trempé…

« Tu veux que je gicle ? »

Il me répond « ohhh oui » d’une voix pleine de désir.

« Tu veux que je mouille ? »

En continuant de me doigter ; mon sexe, seule chose éclairée dans le noir et son visage à 10 centimètres.

Il me dit de gicler, qu’il veut voir ma mouille, qu’il adore…. Qu’il adore trop ça…

Alors je me laisse aller et lâche tout, je laisse jaillir un jet puissant qui lui arrose la figure. Je l’entends geindre de plaisir, lui aussi je sais qu’il est autant à fond que moi et que ce moment est magique.

Je continue, de toute façon ; ça y est, tout est trempé… Encore un jet, plus long, puis un autre encore plus long et puissant. Ca s’accélère… Je ne m’arrête plus, je coule ; je le bénis de ma mouille. Je coule, telle une fontaine de jouissance, sans aucune retenue.

Le flot s’arrête.

Il n’y tient plus. Il me pénètre… Il y va si fort que je glisse tout le long du matelas inondé et me retrouve la tête en dehors du lit. Il continue, il me pilonne avec toute sa puissance, magnifique étalon noir aux muscles bandés. Il continue encore, je me retrouve par terre, les jambes levées appuyées sur le lit.

Je gueule, lui demande de me défoncer…

« Baise-moi fort, encore ! Encore ! Baise-moi oh oui… Je suis ta chienne baise-moi…. »

Je ne contrôle plus rien depuis longtemps.

Il me dit qu’il va jouir, il me dit qu’il veut jouir sur mon beau visage, je lui réponds qu’il peut jouir où il veut.

Je me redresse tant bien que mal, m’agenouille et ouvre ma bouche en grand, tirant la langue prête à recevoir sa jouissance. Il se branle au-dessus de mon visage, je lui dis que suis sa chienne et que je veux le boire, que je vais TOUT boire.

Alors dans un râle de délivrance, il jouit… Et je peux enfin le goûter, me délecter de son goût délicieux, de sa substance onctueuse… J’en avais tellement envie…

Ce coup-ci c’est terminé, il n’en peut plus, je n’en peux plus, nous avons atteint tous deux nos limites.

J’ai juste assez de force pour le nécessaire, c’est à dire prendre deux, non, trois grandes serviettes à étaler sur le lit.

Je me rallonge à ses côtés et ce coup-ci je ne gémis plus. La bête que je viens de laisser s’exprimer, s’en est allée.

Pour cette fois…

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